L’influence du cosmos sur le comportement humain est une idée ancienne datant d’au moins 3 000 ans av. JC, et c’est depuis le 7ème siècle av. JC., à Babylone, qu’il est représenté par le mouvement du Soleil autour des douze constellations. Le zodiaque de Denderah, trouvé dans le Temple d’Hathor en Egypte ptolémaïque, et actuellement exposé au Musée du Louvre (
https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/le-zodiaque-de-dendera), en est un exemple. Durant des millénaires, l’astrologie fut considérée comme une science utile dans des domaines tels que la météorologie, la médecine, la politique… L’échelle macroscopique du ciel étoilé était liée à l’échelle microscopique de l’individu. Un dicton populaire disait alors « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », ce qui voulait dire que tout comme la Terre était gouvernée par le ciel, la santé humaine était également gouvernée par l’influence d’aspects particuliers du zodiaque sur des régions spécifiques du corps.
Au cours du temps, l’astrologie a pu être non seulement vue comme un outil pour comprendre la santé et la destinée humaine, mais également comme un outil pour décrire les personnalités des uns et des autres. C’est d’abord Ptolémée, dans le célèbre Tetrabiblos, qui évoque l’astro-psychologie mais essentiellement le célèbre médecin psychiatre suisse Carl Gustav Jung qui introduit l’astrologie dans la psychanalyse. Selon lui, chaque personne arrive sur cette planète avec des penchants, des forces et des responsabilités spécifiques. Il ne s’agit pas de quelque chose qui s’acquière mais d’innée en chacun de nous. La partie psychologique examine comment, grâce à notre éducation, nous avons développé certains modèles, croyances, mécanismes de défense et comment aborder les différents « complexes psychologiques » qui se sont développés à travers eux. La partie astrologique révèle notre ADN cosmique qui définit nos aptitudes et les caractéristiques psychologiques de notre personnalité et de nos comportements.